CDI du collège Nicolas Conté

 

Cette année, vingt-trois élèves de la 6è à la 4è ont dessiné en groupes sept mangas. Ils se sont réunis au CDI dans le cadre de l'accompagnement éducatif une heure chaques semaines. Deux enseignants, une de français et le documentaliste, les ont encadrés. Enfin, nous avons bénéficié du précieux soutien d'un illustrateur roannais, Franck Perrot, pour dix séances. J'en profite pour remercier la COPLER, collectivité locale,  qui a subventionné sa venue. En juin, les planches ont été exposées au foyer des élèves pour la fête du foyer.

Pour voir les planches cliquez sur les liens:

Cette année, vingt-trois élèves de la 6è à la 4è ont dessiné en groupes sept mangas. Ils se sont réunis au CDI dans le cadre de l'accompagnement éducatif une heure chaques semaines. Deux enseignants, une de français et le documentaliste, les ont encadrés. Enfin, nous avons bénéficié du précieux soutien d'un illustrateur roannais, Franck Perrot, pour dix séances. J'en profite pour remercier la COPLER, collectivité locale,  qui a subventionné sa venue. En juin, les planches ont été exposées au foyer des élèves pour la fête du foyer.

Pour voir les planches cliquez sur les liens:

Adeline, Fanny, Ingrid, Mélanie, Morgane et Typhaine

Adryan, Angélique, Carolyne, Katel

Anais, Audrey, Mélanie

Anais et Léa

Anthony, Judicael, jordan, Nathan, Théo

Arnaud, Clément, Constant et Rémi

 

Un phénomène culturel incontournable

Les mangas  représentent en France 40% des ventes de bandes dessinées. Les élèves en sont particulièrement friands et en tant qu'adultes nous avons souvent une image négative, légitimes dans la mesure où des polémiques sont nées à leur arrivée à cause de la grande violence et de l'érotisme déplacé de certaines séries. Or, le marché des mangas est très vaste et de nombreuses séries de qualité existent. Il n'est plus questions pour des professionnels de la culture et de l'éducation de boycotter les mangas en tant que tels et il est crucial de former les élèves à une attitude critique vis à vis des mangas comme à l'égard de toute forme de lecture.

L'acquisition de compétences

En créant leur bande dessinée, les élèves ont acquis une distance par rapport au phénomène de mode et se sont approprié les codes visuels et narratifs propres à cet art. Ils ont mesuré la différence entre un manga et une BD européenne traditionnelle. Ils ont également appréhendé des notions de culture japonaise, indissociable du manga.

L'aventure continue

Devant le succès de l'atelier et à la demande des élèves, nous continuons l'atelier cette année. En effet, certains élèves du groupe précédent voulaient poursuivre l'expérience tandis que d'autres souhaitaient absolument s'inscrire. Les scénarios sont alléchants !

 

 

"La p'tite rédac" a un an. Trimestrielle, elle est est rédigée par des élèves dans le cadre d'un accompagnement éducatif. Généraliste, elle a une vocation de formation citoyenne par le choix de ses rubriques : actualité internationale et nationale, développement durable, prévention, vie au collège. Divertissante, on y parle aussi sport, culture, jeux et une personnalité est interwievée à chaque numéro !

Comment ont-ils travaillé ?

Six élèves de 5è et un 6è ont constitué l'équipe de rédaction. Ils ont choisi leurs sujets, menés les enquêtes, interwievés,photographiés, écrits eux-mêmes. Les deux professeurs responsables les ont guidé, ont validé les sujets et les articles et mis en page le journal.

Des satisfactions

Les enfants ont fait assez tôt preuve d'une grande autonomie et n'ont pas fait de travail encyclopédique : des sondages ont été faits, de nombreuses interviews décrochées et même une de Pape Diakhaté, footballeur de L'OL et international sénégalais ! Cela en fait un journal vivant, loin d'un ersatz d'exposé...

C'est la question qu'on pu se poser les élèves de l'atelier culturel au fil des activités au Musée des Beaux-Arts de Lyon et aux édifices religieux de Charlieu les 25 et 26 octobre dernier. Suivez leur périple en cliquant sur les liens !

Persée qui a coupé la tête, certes hérissée de serpents, d'une Méduse qui ne lui a rien fait ? Achille quasi invincible mais au talon défectueux ? Autant d'archétypes du héros dont les enfants ont pu découvrir les faiblesses à travers les Antiquités, peintures et sculptures du Musée : Achille a voulu se dérober à la guerre de Troie tandis qu'Ulysse, par orgueil, a défié Poséidon.

Les élèves ont bien compris l'importance des représentations. Ainsi Matisse, en jouant avec les couleurs, a donné des allures d'héroïne à sa "Jeune femme en blanc". Ils ont été émus par Cléopâtre , reine par les bonnes grâces d'un César tout puissant.

 Enfin, les enfants ont visité l'Abbaye bénédictine et le Couvent des Cordeliers à Charlieu :  en jouant aux Cordeliers, ils ont pu admirer l'architecture, particulièrement les chapiteaux du cloître, qui témoigne du combat quotidien des moines contre les vices.

Par le dénuement, la charité et les mortifications corporelles, peut-être les Bénédictins et les Franciscains de Charlieu ont-ils été à leur manière des héros ?